Peinture : la lumière sensible d’Edith DAGO.
Il est des peintures plus que d’autres qui sont expressions : des palettes de couleurs dont la vivacité et la vérité sont sentiments. Voir la peinture d’Edith DAGO et rêver. Fermer les yeux pour mieux mesurer l’imprégnation que l’univers pictural de l’artiste offre tout autant à l’esprit qu’à l’âme.
Il y a la chaleur humaine de la personnalité de cette artiste melgorienne, qui éclate, s’expose au travers d’une œuvre multiple dont la typicité et les nuances du monde méditerranéen, de la Corse jusqu’à l’Etang de l’Or, sont le fil conducteur d’une réelle sensibilité. Le jeu de lumières dans ce Midi qui n’en est point avare, se transforme en un horizon à la fois familier et singulier sous le pinceau d’Edith. Son ancrage dans l’école impressionniste provençale dessine une proximité avec ceux d’ici et d’ailleurs dont le point commun, est d’aimer ce pays qui sut chanter la vie. Les chevaux, les taureaux et les étangs aux eaux si douces qu’elles en deviennent miroir pour soleil aux rayons dardés déterminent une filiation artistique de Fortuné CAR à José VENTURA
Edith ne triche ni avec elle-même ni avec les paysages de son enthousiasme : « Je m’imbrique dans la toile car peindre c’est partir, s’évader, voyager. » Un appel au grand large si beau, si près de chez nous dont ses expositions sont un catalogue de couleurs vives et de sentiments vivants. A l’image de paysages baignés de lumières et de sensibilité, l’œuvre d’Edith DAGO ne lasse jamais les regards, tant sa peinture est aussi douce et belle qu’un coucher de soleil sur l’Etang de l’Or.
Stéphane RATINAUD
journaliste